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Acte III (Beaumarchais, Eugénie, 1767) - Gravelot

Analyse

Le Baron maudit Eugénie
   
    EugĂ©nie n’en pouvant plus rĂ©vĂšle Ă  son pĂšre, le Baron, son mariage secret avec Clarendon et qu’elle est enceinte. Le Baron pardonne, mais troublĂ© par les propos du Capitaine, il attrape Drink, le valet de Clarendon, par les oreilles et le somme de s’expliquer sur le mariage de son maĂźtre.
    Croyant qu’il s’agit du premier mariage (avec EugĂ©nie) et non du second (le vĂ©ritable prĂ©vu pour le lendemain), et que le Baron a dĂ©couvert la supercherie, Drink remet Ă  Mme Murer la lettre de l’intendant mourant qui a organisĂ© la fausse cĂ©rĂ©monie.
    Le Baron est effondrĂ© : « Sexe perfide ! Femme Ă  jamais le trouble & le deshonneur des familles
 Avez-vous cru vous soustraire Ă  mon obĂ©issance ? [
] 2 le ciel t’en punit par l’abandon de ton pĂšre & sa malĂ©diction. »
    EugĂ©nie demande Ă  son pĂšre de rĂ©voquer « l’épouvantable arrĂȘt ». « Le Baron attendri la repousse doucement. »
    En légende, la derniÚre réplique de la scÚne, qui atténue en quelque sorte la malédiction.
Annotations :
1. Signé sous la gravure à gauche « H. Gravelot inv. », à droite « A. J. Dulos Sculp. »
LĂ©gende : « Otez vous de mes yeux |Vous m’avez rendu le plus miserable des hommes. | Act. III Sc. VIII »
Sources textuelles :
Beaumarchais, Pierre Augustin Caron de (1732-1799)
Eugénie, acte III, scÚne 8

Informations techniques

Notice #013767

Image HD

Identifiant historique :
B3086
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
https://gallica.bnf.fr