Chant II (Phrosine et Mélidore, 1772) - Baquoy d’après Eisen
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Analyse
« Non loin du port, au couchant de la Ville,
Du fond des eaux paroît sortir une Ile ».
Mélidore vient se réfugier dans l’île auprès de l’ermite qui y régnait. L’ermite meurt et Mélidore lui succède.
Pendant ce temps, Phrosine se désespère. Elle aime à se baigner près de sa maison avec sa compagne Aly.
« La mer bornant la maison Faventine,
Baignoit les murs qui renfermoient Phrosine ;
Un sûr asyle, ignoré dans ces lieux, Formoit pour elle un bain délicieux.
Là, chaque nuit Phrosine descendue,
Menoit Aly sa compagne assidue.
Là, sans rougir, se splus secrets appas
Souffroient de syeux qu’elles ne craignoit pas. »
1. Signé sous la gravure à gauche « Ch. Eisen. inv. », à droite « C. Baquoy. sculp. »
Informations techniques
Notice #012992