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Le solitaire anglais (Dessins pour les Voyages imaginaires) - Marillier

Date :
1786
Nature de l'image :
Dessin (lavis)
Sujet de l'image :
Reserve 4-EF-79
LĂ©gende

Analyse

Livre premier.
Comment on trouva M. QUARLL. Description de ses habits, de sa demeure & de ses meubles. Ses entretiens avec les personnes qui le découvrirent.

Le narrateur rencontre au Mexique un Espagnol nommĂ© Alvarado qui lui montre un rocher, situĂ© Ă  7 lieues de la cĂŽte, jusque alors inexplorĂ©. Ils dĂ©cident de partir ensemble en chaloupe pour une partie de pĂȘche. Ils dĂ©couvrent alors derriĂšre le rocher un vaste pays, « contrĂ©e dĂ©licieuse ». Au cours de leur exploration, ils repĂšrent des maisons, ou plutĂŽt « comme des treilles composĂ©es d’arbres verds ».
Ce qu’ils dĂ©couvrent de plus prĂšs « surpassoit les meilleurs ouvrages de l’art : la rĂ©gularitĂ© & le bon goĂ»t y regnoient de toutes parts, & rien nĂ©anmoins n’y ressembloit Ă  ce qui est travaillĂ© par les hommes. La nature & le tems paroissoient seuls capables d’avoir bĂąti cet Ă©difice : en un mot, ce n’étoient ni des maisons, ni des cabanes, ni de scabinets de verdure ; c’étoit quelque chose qui en avoit l’utilitĂ© & l’agrĂ©ment. » Ils explorent l’intĂ©rieur de l’édifice, puis dehors un merveilleux cabinet de verdure.
Le narrateur tousse, sa toux est reprise par l’écho des rochers. Ils entendent alors une autre voix qui plonge le timide Alvarado dans la frayeur. « Nous apperçûmes, Ă  une grande distance, quelque chose de ressemblant Ă  un homme, avec une autre crĂ©ature, qui se perdit entre les arbres, avant que nous eussions pĂ» discerner ce que c’étoit. » Alvarado croit Ă  un gĂ©eant, le petit mousse qui les accompagne — Ă  une ourse avec son petit.
Il s’agit en fait d’un vieillard à longue barbe blanche, et son compagnon, un singe, grimpe aussitît à l’arbre.

Annotations :

1. En haut à gauche « Le Solitaire anglois », à droite « n° 7. »
Légende dans le cartouche : « Mes chers Compatriotes ; »
Le dessin n’est pas signĂ©. La gravure vient aprĂšs la p. 20 du t. 4 des Voyages imaginaires.
3. La scĂšne est reprise Ă  l’identique, avec la mĂȘme lĂ©gende, dans la gravure frontispice de l’édition de Paris, Dufart, 1793, signĂ©e « Quivorde ».

Sources textuelles :
Longueville, The Hermit (1727), trad. française Le Solitaire anglais (1728)

Informations techniques

Notice #012321

Image HD

Identifiant historique :
B1640
Traitement de l'image :
Photographie numérique
Localisation de la reproduction :
Collection particuliĂšre (Cachan)