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L’arrestation à Venise (Mémoires de Casanova, fig. ) - d’après Julius Nisle

Analyse

« Le lendemain à la pointe du jour Messer Grande entra dans ma chambre. Me réveiller, le voir et l’entendre me demander si j’étais Jacques Casanova fut l’affaire du moment. D’abord que je lui ai répondu que j’étais le même qu’il avait nommé, il m’ordonna de lui donner tout ce que j’avais d’écrit, soit de moi, soit d’autres, de m’habiller et d’aller avec lui. Lui ayant demandé de la part de qui il me donnait cet ordre, il me répondit que c’était de la part du tribunal.
Chapitre 12. Le mot Tribunal me pétrifia l’âme ne me laissant que la faculté matérielle nécessaire à l’obéissance. Mon secrétaire était ouvert ; tous mes papiers étaient sur la table où j’écrivais, je lui ai dit qu’il pouvait les prendre ; il remplit un sac qu’un de ses gens lui porta, et il me dit que je devais aussi lui consigner des manuscrits reliés en livres que je devais avoir… »

Sources textuelles :
Casanova, Histoire de ma vie jusqu’à l’an 1797 (1822-1962)
Volume 4, fin du chapitre 11, début du chapitre 12, Bouquins p. 858-859

Informations techniques

Notice #009659

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Identifiant historique :
A8978
Traitement de l'image :
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