Entrée du cheval à Troie (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
Notice précédente Notice n°30 sur 116 Notice suivante
Analyse
qualis mugitus, fugit cum saucius aram
taurus et incertam excussit ceruice securim. (II, 223-224)
[Ainsi mugit, quand blessé il s’échappe de l’autel,
le taureau, et de son encolure il fait tomber la hache mal assurée.]
Cette métaphore épique décrit l’agonie de Laocoon. On distingue à gauche Laocoon et ses fils morts. A droite les deux serpents viennent se glisser sous le bouclier de Pallas, debout à l’entrée de son sanctuaire (225-227). Le reste de l’image vient après les vers de légende :
Dans la partie supérieure de l’image, la foule des Troyens se presse dans le trou de la muraille éventrée (234) pour laisser passer le cheval, qu’on a placé sur des roues (235).
2. Folio CLXIV verso.
Informations techniques
Notice #008153