La mort de Didon - le Guerchin
Analyse
Tandis que Cupidon sâenvole, son Ćuvre Ă©tant accomplie, Didon qui sâest transpercĂ©e dâune Ă©pĂ©e (Ă la maniĂšre dâAjax ?) sâeffondre sur le bĂ»cher quâelle a fait prĂ©parer et oĂč elle doit ĂȘtre brĂ»lĂ©e. A gauche, sa sĆur recueille ses derniĂšres paroles. Au loin, on distingue le port de Carthage et les bateaux dâĂnĂ©e, dont les voiles sont gonflĂ©es par le vent du dĂ©part. A lâespace restreint du sacrifice sâoppose lâespace vague de la ville et du port.
2. Nâayant pas rĂ©ussi au dĂ©but juillet 1629 Ă obtenir les prestations de Guido Reni pour la production dâun cycle de peintures pour le palais du Luxembourg dĂ©dĂ©iĂ© Ă la vie de son dĂ©funt mari Henri IV, Marie de MĂ©dicis suit le conseil de son ami le cardinal Bernardino Spada, nonce apostolique en France de 1624 Ă 1627, et envisage de faire appel au Guerchin. Avant d elui faire une offre, elle veut un Ă©chantillon de son savoir-faire. Dans une lettre du 27 octobre 1629, Spada Ă©crit au Guerchin et lui suggĂšre de peindre une Didon. Celui-ci apprend quâil sera en concurrence avec un EnlĂšvement dâHĂ©lĂšne de Reni (actuellement au Louvre). Le Guerchin nâenvoie son travail quâun an et demie plus tard, peut-ĂȘtre Ă cause de la peste qui interrompit toute communication de la Lombardie et de lâEmilie avec lâextĂ©rieur.
Informations techniques
Notice #004667