Pamela critique le Traité sur l’éducation de Locke (Pamela 1742 vol4) - Gravelot
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Analyse
Paméla s’oppose aux châtiments corporels, préconisés par Locke. Elle est interrompue dans l’écriture de sa lettre à son mari par Guillaume, qu’une servante lui amène.
« Dans ce moment même, mon cher Monsieur, on m’a apporté votre Guillaume. Il avoit l’air riant, brûloit d’envie de venir auprès de moi, & sembloit me promettre tout ce que j’en attends. Le sujet sur lequel j’étois occupée à écrire, m’est revenu dans l’esprit. Non assurément, la chose est impossible ; jamais je ne pourrai battre votre Guillaume !….. Chere petite créature ! comment puis-je penser que jamais tu mérites ce châtiment, ou que je puisse te l’infliger ?…. Non, mon enfant, si jamais tu es assez méchant pour mériter d’être battu, ce sera la tâche de ton pere, & tout ce qu’il fera dans cette occasion sera bien fait. Pardonnez ma folle tendresse, mon cher Monsieur ! Je continuerai. »
Paméla concède la nécessité de châtiments corporels donnés par le père, à condition qu’ils suivent immédiatement la faute.
1. En haut à droite « Vol. IV p. 372 ». En bas à droite « H. Gravelot inv s ».
Informations techniques
Notice #004500