Le suicide de Colère (Clermont-Ferrand, Notre-Dame du Port)
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Analyse
Une femme à demi nue, aux cheveux dénoués (signe d’infamie) dirige contre sa gorge la pointe d’une lance brisée. Des serpents s’enroulent autour de ses bras. Elle foule aux pieds un vice étendu à terre qui, sur la gauche, semble tirer à lui des deux mains la queue du serpent enroulé à son bras droit. Le côté droit du chapiteau est consacré au combat de Caritas contre Avaritia. Le compagnon de Caritas, reconnaissable à sa mentonnière à droite, découvre ses ailes d’ange. De son bras gauche glissé sous le droit il désigne le vice à terre : est-ce une façon de montrer ce qui attend Colère, ou ce qui attend Avarice ?
1. On peut lire en haut du chapiteau : « IRASEOC » (à g), « CIDIT: » (à dte), Ira se occidit, la Colère se tue. (Les deux C sont tronqués par les ailes des anges).
Informations techniques
Notice #003127