Cloridan et Médor auprès de Dardinel (Roland furieux Brunet 1776, ch18) - Moreau
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Analyse
Le moment choisi est celui, très poétique, où la lune sortant des nuages éclaire la plaine où a eu lieu le massacre et permet à Cloridan et à Médor de retrouver le corps de leur capitaine Dardinel qu’ils étaient venus chercher pour l’enterrer. Mais alors que Médor est tout à l’étreinte de son chef, Cloridan a déjà tourné la tête vers les cavaliers qui arrivent sur la gauche, depuis les murailles de Paris : il s’agit de Zerbin et de ses compagnons, qui dans un instant les menaceront mortellement.
1. Signé sous la gravure dans le cadre à gauche « J. M. Moreau le Jne del. », à droite « N. de Launay sculp. »
2. Gravure reprise de l’édition Baskerville/Molini, Birmingham et Paris, 1773, où elle portait le titre suivant :
Medorro ando piangendo al signor caro
(...) E tutto’l viso gli bagno d’amaro / Pianto, ché n’avea un rio sotto ogni ciglio.
Informations techniques
Notice #001939