Le Peintre et la nature (La Nouvelle Héloïse, Duchesne 1764 front1) - Cochin
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Analyse
Ce frontispice ouvre le premier volume de l’édition de 1764 du roman. L’explication de l’estampe, parue avec l’estampe et attribuée à Cochin, précise :
« Pour exprimer l’impression que peut faire la grandeur plus que naturelle des caractères tracés dans ce Roman, on représente l’auteur de la Nouvelle Héloïse sous l’emblême d’un peintre animé par le feu du génie et par celui de l’amour, et qui, imitant la nature, la peint beaucoup plus grande qu’elle n’est. On voit dans ce dessein une femme debout, rayonnante de lumière, dans une attitude simple et gracieuse. C’est la nature qui présente ses beautés aux yeux du peintre. Le génie de l’invention, ayant des ailes à la tête, tient un flambeau, et concourt avec l’Amour, qui en a un également, à allumer une flamme sur la tête du peintre; c’est-à-dire, qu’ils allument le feu de son génie. Dans ce moment d’enthousiasme, on voit que la représentation qu’il trace sur un tableau roulé, est considérablement plus grande que l’objet qu’il imite. »
1. Signé et daté sous la gravure à gauche « C. N. Cochin del[ineavit] 1763 », à droite « De Longueil Sculp[sit] »
2. Ce frontispice n’accompagne pas la série d’estampes de 1761; il est commandé par Duchesne pour l’édition de 1764.
Informations techniques
Notice #001563