L’amour maternel (La Nouvelle Héloïse, Veuve Duchesne 1764 fig12) - Gravelot
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Analyse
Julie se précipite au secours de son fils cadet, Marcellin, tombé dans le lac lors d’une partie organisée par la famille du baillif de Vevay à laquelle étaient invités les Wolmar ; la compagnie reconduisait M. de Wolmar qui entreprenait un voyage en se promenant le long de la digue qui relie le château de Chillon à la rive. Le bain de Julie et sa frayeur entraîneront sa mort (NH, 6e partie, L.9 p.702). On voit à gauche Fanchon qui tient l’aîné des garçons, Julie est au centre, retenue par sa fille Henriette et par le Baillif; à l’arrière plan, à droite, Mme d’Orbe, Mme la Baillive et M. de Wolmar.
1. H Gravelot Inv[enit] [bas g.] De Longueil Sculp.[sit] [bas d.] L’Amour maternel. [bas centré]
2. Cette estampe remplace celle représentant Julie sur son lit de mort, 12e estampe prévue par Rousseau dans la série de 1761. Cette nouvelle estampe est très critiquée par Rousseau.
3. Dans une édition postérieure dans laquelle l’estampe inversée a dû être regravée, le pied de Julie, très visible sur le fond clair, est levé pour signifier son saut à venir; le pied de Julie « en l’air comme pour danser » est critiqué en marge d’un ex. par Rousseau (Oeuvres de J.J.Rousseau, Rey, 1769, tome VI conservé à Genève; reproduit par Y. Séité, ill. 13.).
Informations techniques
Notice #001561