La force paternelle (La Nouvelle Héloïse, Rey 1761 fig6) - Gravelot
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Analyse
Le baron d’Etange, après avoir vainement essayé de convaincre Julie d’épouser M. de Wolmar par son autorité, l’en supplie à genoux (NH, IIIeme partie, L.18 p. 348-350, GF p. 419).
« La Scéne se passe dans la chambre du Baron d’Etange, père de Julie. Julie est assise, et près de sa chaise est un fauteuil vide : son père qui l’occupoit est à genoux devant elle, lui serrant les mains, versant des larmes, et dans une attitude suppliante et pathétique. Le trouble, l’agitation, la douleur sont dans les yeux de Julie. On voit, à un certain air de lassitude, qu’elle a fait tous ses efforts pour relever son père ou se dégager ; mais n’en pouvant venir à bout, elle laisse pancher sa tête sur le dos de sa chaise, comme une personne prête à se trouver mal; tandis que ses deux mains en avant portent encore sur les bras de son père. Le Baron doit avoir une physionomie vénérable, une chévelure blanche, le port militaire, et, quoique suppliant, quelque chose de noble et de fier dans le maintien.
Inscription de la 6e planche. La force paternelle. » (GF p. 900)
1. H. Gravelot inv[enit]. [bas g.] Aliamet Sculp.[sit] [bas d.] La force paternelle [centré]
3. Cette reproduction a été établie sur l’édition de Paris, Veuve Duchesne 1764 qui reprend, avec un frontispice de Cochin et une nouvelle 12e estampe, les estampes de 1761 (voir série 1764).
Voir le Catalogue raisonné de l’œuvre gravé de Jacques Aliamet d’Abbeville par Emile Delignières, Paris, Rapily, 1896 (262 gravures décrites, 14 photogravures en facsimile).
Informations techniques
Notice #001557