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La Servante justifiée (La Fontaine, Contes) - Cochin
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Auteur : Cochin le jeune, Charles-Nicolas (1715-1790)
Cette notice fait partie d’une série :
Cochin, illus. des Contes de La Fontaine, dessins préparatoires aux gravures
Datation : entre 1743 et 1745 Sources textuelles : La Fontaine, Contes et nouvelles, la Servante justifiée
2e partie des contes et nouvelles en vers, Pléiade, p. 637 ; notice p. 1387 Marguerite de Navarre (1492-1549), L’Heptaméron (1542-1546)
XLVe nouvelle, LP pp. 516-517 Sujet de l’image : Fiction, 17e siècle
Dispositif : Scène (espace vague/espace restreint)
Objets indexés dans l’image : Fenêtre
/ Fleurs
/ La scène est observée par effraction
/ Mur de fond
/ Scène à deux
Nature de l’image : Dessin à la mine de plomb
Technique utilisée : Mine de plomb sur vélin Dimensions : Hauteur 5,2 * Largeur 7 cm Lieu de conservation : Paris, Musée du Petit Palais Bibliographie : Th. Burollet, J.-L. de Los Llanos, Fragonard & le dess. fçs, Paris-Musées, 1992, n° 61, p. 121
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Comparaison avec d’autres notices : La Servante justifiée - Fragonard // Pastorale d’été - Boucher // L’école de l’amour - Boucher // Hypocrisie d’une Dame de cour découverte (Heptaméron, Amsterdam, 1698)
1. Inscriptions, signatures. 2. Historique, auteur, fabrication, commanditaires. 3. Variantes, œuvres en rapport : 2. Acquis par le musée le 10 décembre 1990, de la collection Auguste et Eugène Dutuit. 3. La Fontaine emprunte ici, mais de loin, à la 45e nouvelle de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre. Comparer avec le dessin de Fragonard sur le même sujet.
Analyse de l’image : Un maître surprend sa belle servante qui faisait un bouquet pour sa maîtresse dans le jardin. Celle-ci se défend de ses avances et tombe. « Une voisine aperçut le mystère. / L’époux la vit, je ne sais pas comment. » Double effraction donc : la voisine depuis son premier étage surprend le maître et sa servante au moment où celle-ci tombe, répandant à terre chez Cochin sa corbeille au lieu de lui jeter à la figure son bouquet de fleurs. Mais le mari surprend la voisine les surprenant, et réitère la scène avec sa femme, de sorte que lorsque la voisine lui rapporte la première scène de la servante, la maîtresse croit entendre parler de la seconde avec elle-même. D’où le célèbre dialogue, où à chaque nouvelle assertion de la voisine, la femme répond « c’était moi ». Le secret surpris s’évente à être rapporté : il ne conserve sa valeur que pour celui qui l’a surpris et se défait dans le discours. A comparer avec la scène entre la comtesse et le chevalier (la fausse suivante déguisée en homme) rapportée par Trivelin à Lélio dans La Fausse suivante.
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